Je soutiens l'amendement no 16 du rapporteur.
Pas de faux débat : il me semble que nos avis convergent. Il s'agit là d'une question de santé publique, d'un enjeu majeur compte tenu des dégâts qui ont déjà été causés sur la santé de nos enfants. Cet amendement vise à dire les choses clairement : nous souhaitons l'organisation de cours, d'enseignements, d'une véritable éducation à l'alimentation et que cela soit affirmé beaucoup plus explicitement que ce n'est le cas actuellement, où cette matière relève d'un enseignement optionnel ou des cours de SVT, ce qui n'est pas à la hauteur de ce que nous demandons.
Il ne s'agit pas de s'opposer à ce qui existe mais de le renforcer, comme le souhaite d'ailleurs le Conseil national de l'alimentation. Soyons lucides, ces cours sont dispensés à la libre appréciation des enseignants et se déroulent, par exemple, dans le cadre des Semaines du goût, d'une sensibilisation à l'alimentation. Tous les professionnels le savent ! Aucun enseignant ni spécialiste de ces questions ne peut sérieusement soutenir qu'il existe aujourd'hui une véritable éducation à l'alimentation. De grâce, soutenez l'amendement no 16 , qui est explicite !
Sans faire ombrage à notre collègue, disons-le franchement, l'amendement no 45 , ne faisant que jouer sur les mots, ne change rien à la situation actuelle.