Chère collègue, une fois de plus je partage votre préoccupation concernant l'importance de la politique de prévention et le suivi des enfants au cours de leur scolarité.
Dans l'exposé sommaire de l'amendement, vous abordez la question de l'obésité. Qu'on me permette de citer ici une étude de Santé publique France, qui indique qu'en France, en 2016, chez les enfants âgés de sept à neuf ans, près d'une fille sur cinq et près d'un garçon sur sept étaient en surpoids ou obèses. Santé publique France soulignait aussi l'importance du problème en indiquant que le surpoids et l'obésité chez les enfants avaient des conséquences majeures sur leur santé à court terme – problèmes respiratoires, orthopédiques, métaboliques, voire psychosociaux – , ainsi qu'à plus long terme, à l'âge adulte. Quand on part sur une mauvaise base, il y a peu de chances qu'on voie sa santé s'améliorer ultérieurement !
Je signale aussi l'étude de la direction du trésor sur l'obésité, qui recommande, entre autres choses, de limiter, voire d'interdire les publicités destinées aux enfants et vantant des produits dont l'excès de consommation peut nuire à la santé, ainsi que de renforcer l'étiquetage nutritionnel.
La commission a émis un avis défavorable sur l'amendement, mais, à titre personnel, je le soutiens.