mais aussi celle du Gouvernement et de la commission. L'enseignement obligatoire des comportements favorables à la santé ne saurait être viable alors que la démarche souhaitée par le ministère de l'éducation nationale est celle de la transversalité, comme pour toute « éducation à » qui vient en complément des enseignements, et de l'appropriation du sujet par l'ensemble de la communauté éducative, notamment à travers les écoles promotrices de santé prévues par la stratégie nationale de santé.
Les « éducations à », dont l'éducation à la santé et à l'alimentation, permettent des partenariats avec des associations ou, par exemple, des services des collectivités locales, en synergie avec les activités pédagogiques conduites par les enseignants.
Pour toutes ces raisons, l'avis est défavorable.