Oui, ma chère collègue.
Nous sommes à une époque où les jeunes gens doivent être alertés sur certains enjeux et bien les comprendre. Il n'est qu'à regarder les publicités pour différentes barres chocolatées, ou ce que l'on trouve dans certains distributeurs, parfois installés dans l'école même : on comprendra alors que nous serions bien imprudents de ne pas permettre à nos enfants, à un âge où ils s'affirment par eux-mêmes, de se construire en connaissance de cause.
Notre assemblée ne courrait pas un grand risque en adoptant cet amendement, dont le contenu est sage. Certes, cela suppose quelques efforts, mais des efforts dont nous recueillerons les fruits. Tout à l'heure, mes chers collègues – et je termine sur ce point – , vous avez adopté des amendements sur ce que l'on appelle aujourd'hui l'épidémie d'obésité – car c'en est bien une. Vous refusez toute mesure coercitive, pour vous en tenir à l'information ; mais l'information ne vaut rien sans la formation qui permet de l'apprécier à sa juste valeur. C'est pourquoi l'amendement de M. Prud'homme, outre qu'il me paraît sage, reflète une bonne connaissance de la psychologie des jeunes gens.