Il reprochait au ministère de la culture d'avoir « renoncé à être le grand intercesseur entre les artistes et les citoyens », et encore, avec une certaine amertume, d'avoir « perdu son pouvoir d'illuminer ». Ses deux mots d'ordre étaient l'émancipation et la liberté de création. « Mettez ces deux choses-là ensemble, disait-il, et cela fait un bouquet composé avec toutes les fleurs ».
Avec ce fonds de soutien à la création, nous voulons lier ces deux grandes idées et rappeler que la liberté de création n'existe pas dans la précarité. L'émancipation du plus grand nombre ne s'est jamais faite sur l'appauvrissement de celles et ceux qui partagent du sensible et racontent le monde.