Par le passé, notamment dans le secteur du textile, d'importants marchés ont été pris par des entreprises qui disposaient uniquement de bureaux en France et dont l'outil de production était à l'étranger – et alors même que, parfois, le différentiel de prix avec des entreprises qui fabriquent en France était minime. Ma première question porte sur la logique de l'allotissement. Existe-t-il une stratégie visant à permettre aux entreprises françaises de remporter certains marchés publics ?
Par ailleurs, quels sont les critères de choix ? Il me semble que le prix compte pour 80 % dans la note finale, tandis que le social et la qualité pèsent respectivement pour 10 %. Le ministère des Armées a-t-il la capacité de remettre en cause cette répartition afin d'en trouver une plus équilibrée ? Dans ma circonscription, une entreprise innovante développe des textiles recyclés et travaille pour des entreprises comme la Régie autonome des transports parisiens (RATP). L'indice écologique est de 100 % pour un pull normal, 95 % pour un pull en laine biologique et 10 % pour un pull recyclé. Le ministère des Armées est-il à même de s'engager dans une démarche de développement durable ?