Madame la ministre, vous revenez de Gennevilliers mais également du sommet informel des ministres de la défense de l'Union européenne, à Bucarest, qui avait notamment pour objet l'Europe de la défense, sujet que vous venez également d'évoquer.
Le président de la République a pris des engagements très forts sur cette union européenne de la défense, évoquant une vraie armée européenne, vouée à se traduire par une force d'intervention commune, un budget commun et une doctrine commune.
Le retrait progressif, et peut-être inéluctable, des Américains de l'OTAN ainsi que le contexte terroriste rendent cette Union européenne de la défense plus que jamais nécessaire. Un des principaux freins à la construction de cette Union européenne de la défense était son risque de doublon avec l'OTAN. Or la perspective du Brexit semble de nature à rebattre les cartes, puisqu'elle a permis la relance d'une coopération structurée permanente. Peut-on espérer davantage ? En d'autres termes, alors que le retrait du Royaume-Uni se rapproche, à quelle échéance peut-on envisager de nouvelles avancées, conformes aux engagements du président de la République ?