L'inclusion scolaire soulève plusieurs questions de fond.
Le nombre d'enfants et d'adolescents en situation de handicap nécessitant une aide spécifique est en constante augmentation, et le fait que de plus en plus d'élèves en situation de handicap poursuivent leurs études dans le second degré traduit une véritable volonté du Gouvernement d'offrir à tous ces élèves, sans distinction, la possibilité de réussir. Cela implique néanmoins d'améliorer la gestion et la situation des personnels aidants. En effet, la formation des aidants est l'une des clés de la réussite de ce dispositif : l'aide humaine doit concourir à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap.
Le travail des équipes pédagogiques est essentiel si l'on veut rendre l'inclusion scolaire performante. C'est pourquoi l'analyse des dispositifs favorables à sa mise en oeuvre est nécessaire : c'est elle qui rendra le système de plus en plus efficace. Le délai souvent long pour obtenir une aide, du côté des enfants, et la précarité des contrats, du côté des aidants – même si des améliorations récentes sont à noter – nuisent à l'efficience du dispositif. Pour qu'une relation de confiance s'instaure entre les élèves et les accompagnants, il est nécessaire que ces derniers se voient reconnaître disponibilité et compétence.
Pouvez-vous nous éclairer sur les nouvelles dispositions relatives à la professionnalisation des accompagnants des élèves en situation de handicap ? Les pistes de formation et d'adaptation à l'emploi proposées aux accompagnants vous semblent-elles à la hauteur des besoins ? Enfin, quelle proportion d'aidants a suivi ou suit actuellement ces formations ?