Vous avez souligné que la France a une voix forte en Europe ; vous avez indiqué qu'elle a souffert de l'embargo russe ; vous avez évoqué une PAC plus moderne, plus adaptée, plus efficace ; vous avez enfin rappelé combien les changements climatiques nuisent aux agriculteurs. En 2017, les vignobles français, ainsi que les vergers et les exploitations maraîchères, ont connu de douloureux épisodes climatiques, notamment dans la région Auvergne Rhône-Alpes, deuxième région de France. À titre d'exemple, dans le Pilât, les récoltes de raisin ont été détruites à 85 % par la grêle et le gel ! Alors que les aléas climatiques se multiplient, il est urgent de rendre plus attractif le système d'assurance récolte pour permettre à un plus grand nombre de vignerons de s'assurer.
Ce sujet est en cours de discussion au niveau européen au sein d'un règlement « omnibus » sur la simplification de la PAC. Le Parlement européen a d'ores et déjà adopté un amendement qui permet d'abaisser le seuil de déclenchement de l'assurance récolte de 30 à 20 % de pertes. Début septembre, j'ai écrit à M. Stéphane Travert, notre ministre de l'agriculture, pour lui demander de défendre deux mesures simples qui permettraient de rendre l'assurance récolte plus attractive : la première consisterait à abaisser le seuil de déclenchement de 30 à 20 % ; la seconde à calculer le rendement assurable en s'appuyant sur celui de la meilleure des cinq dernières années. Au nom du groupe Les Républicains, j'aimerais savoir si vous soutiendrez ces demandes des exploitants agricoles lors des négociations du mercredi 12 octobre prochain ?