J'entends bien les propos du rapporteur et je comprends la problématique, dont la Polynésie française est un bon exemple, de l'instabilité engendrée par certains agissements. Le fait que certaines personnes, bien qu'elles aient été mises en cause – voire condamnées –, conservent le pouvoir indéfiniment, ne saurait être toléré à l'avenir. Toutefois, je voudrais abonder dans le sens des intervenants précédents : faisons attention à ne pas nous lancer dans une course sans fin. Prenons garde également à ne pas citer trop souvent l'exemple des députés car ils subissent l'opprobre pour tout le monde.
J'attends moi aussi beaucoup de la réforme de la fonction publique, en particulier de la haute fonction publique. Comme les collègues qui m'ont précédé, je juge inadmissibles certains cas de pantouflage. De même, certains niveaux de rémunération sont inacceptables : qu'un haut fonctionnaire gagne trois fois plus que le chef de l'État ne me paraît pas justifié. Les hauts fonctionnaires doivent eux aussi être exemplaires.