Vous l'avez souligné, les standards européens sont parmi les plus élevés du monde et il faut s'en réjouir, ce qui ne nous empêche pas de pointer du doigt certains problèmes pour aller de l'avant.
Le modèle agricole dominant permet de produire assez largement. Dans son ensemble, la compétitivité du secteur est bonne. Mais ce boost à l'exportation a aussi sapé les efforts en faveur d'une meilleure protection sanitaire. On l'a vu cet été, avec la crise de l'oeuf qui a connu un retentissement assez large. Elle a pris sa source dans les chaînes alimentaires des Pays-Bas et de Belgique, soit de ma circonscription puisque je suis élu des Français de l'étranger pour le Benelux. Quelles leçons tirez-vous de cette crise. Vous aviez parlé d'un « plan de gestion pour des incidents liés à l'alimentation », où en est-on ?
À propos du glyphosate, vous avez dit que vous êtes une science-based person, moi aussi ! Or, on se rend compte qu'aujourd'hui les agences européennes ne fonctionnent pas comme elles le devraient ; des conflits d'intérêts se font jour, comme l'ont révélé les Monsanto papers. Quelle est votre réflexion sur ces agences européennes ?