Je souhaitais revenir brièvement sur l'enjeu de la mobilité, en fonction du type de mobilité dont il est question. Nous sommes face à un enjeu de décarbonation et de passage à zéro émission en zones urbaines. On compte actuellement sept millions de véhicules utilitaires légers en France, dont un certain nombre constamment présents dans les centres-villes. Nous considérons que l'hydrogène a toute sa place dans ce contexte.
Concernant les constructeurs automobiles, il me semble qu'un signal politique clair doit être donné. Je pense notamment à la loi d'orientation des mobilités. Si l'on indique dans le plan climat que l'on cessera en 2040 les ventes de véhicules émettant des gaz à effet de serre, il faut que cela se traduise dans la loi et les politiques publiques par des signaux adaptés.