Vous demandiez, monsieur le président, si nous ne risquions pas de « rater le virage » de l'hydrogène. Nos amis asiatiques sont en train d'investir massivement dans le domaine de l'automobile et de la mobilité notamment. On pense par exemple au groupe Hyundai, qui a fait très récemment des annonces à ce sujet. Pas plus tard qu'hier, je recevais par ailleurs dans mes locaux les représentants d'une entreprise chinoise, qui « faisaient leur marché » en Europe, d'un point de vue technologique et en matière de ressources humaines, afin de mobiliser et investir sur ces sujets. Il est encore temps pour nous de réagir, dans la mesure où nous disposons en France de toutes les bases, depuis la recherche jusqu'à l'industrie, mais cela devient urgent.