Ma première question s'adresse à Mme Coron. Vous avez évoqué dans votre intervention une multiplication du biogaz injecté en fonction des baisses des coûts. J'aimerais en savoir plus sur ce sujet de baisse des coûts et sur le lien entre la capacité à injecter et le coût de production. Il m'apparaît en effet que ce que l'on injecte détermine le coût, lui-même déterminé par ce que l'on injecte. Comment peut-on par ailleurs prétendre atteindre les objectifs du plan climat et de la transition énergétique sachant que l'on est face à une incertitude sur la quantité injectée, déterminée par les coûts ? Je ne vois pas très bien comment relier les deux aspects. L'idée sous-jacente est surtout de ne pas décevoir les porteurs de projets en cours et à venir.
La deuxième question concerne M. Bernet et les travaux de recherche menés en matière d'acceptation sociale. Je pense qu'il faut faire très attention en présentant le sujet : dire que l'on a besoin de recherches supplémentaires pour disposer d'éléments visant à faciliter l'acceptation des projets revient à injecter dans le débat la difficulté que l'on rencontre et accrédite la thèse selon laquelle il faudrait attendre et appliquer le principe de précaution, donc ne pas implanter de méthaniseurs. D'autres recherches ne devraient-elles pas être menées, notamment sur les nuisances, les risques sanitaires et les bénéfices économiques, tant sur territoires qu'au niveau national ? Existe-t-il des travaux dans ces domaines ?