Hier, la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire a entendu des représentants de l'Observatoire climat-énergie, instance chargée d'évaluer le niveau d'accomplissement des objectifs climatiques et énergétiques de la France. Sur les neuf indicateurs choisis, seul le secteur industriel est positif. Au niveau européen, l'engagement en matière énergétique et climatique des particuliers, des industriels et du monde agricole est hétérogène. Selon les pays considérés, le paiement d'une taxe est soit subi ou rejeté, soit vécu comme un investissement dont, tôt ou tard, chacun sera bénéficiaire. Si la taxe carbone est parfaitement acceptée en Allemagne, elle ne l'est nullement en France ni aux Pays-Bas, deux pays qui sont à la traîne en la matière. Quelles actions la Commission mène-t-elle en faveur d'une meilleure connaissance de l'affectation des taxes ? Que comptez-vous faire pour donner conscience aux citoyens européens que par le biais de ces prélèvements, ils bénéficieront de la transition énergétique ?