Par égard pour tous les contribuables français qui ont alimenté les fonds publics dont a bénéficié Ford à Blanquefort, la morale veut maintenant que le grand groupe américain contribue : non seulement par le plan social, mais aussi à la réindustrialisation du site à hauteur de plusieurs dizaines de millions d'euros. Ce n'est que justice !
Il est inenvisageable qu'un tel site, essentiel à l'économie girondine, puisse être abandonné. Au-delà de la question du foncier, pouvez-vous nous assurer que vous mettez tout en oeuvre pour permettre sa réindustrialisation ? La création d'un groupe de travail associant salariés, État et élus locaux est une première étape, mais la désignation d'une personne exclusivement en charge de ce dossier me semble absolument nécessaire pour s'assurer d'élaborer des pistes ambitieuses pour l'avenir du site. Des sociétés telles qu'Hydrogène de France ont déjà marqué leur intérêt.
Afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise à l'échelle nationale, il nous faut par ailleurs envisager des solutions pour renforcer les obligations et les devoirs des entreprises qui reçoivent des subventions publiques.