Comment Emmanuel Macron peut-il oser parler d'une Europe qui soit une puissance économique dans les secteurs stratégiques, alors qu'il a désossé Alstom pour vendre sa branche énergie aux Américains et qu'il n'a pas su, dans le détroit du Pas-de-Calais, sauver la compagnie MyFerryLink ?
Comment oser caresser les agriculteurs dans le sens du poil à Paris, en expliquant que l'Europe agricole est en danger, et, dans le même temps, siéger à Bruxelles dans le groupe des libéraux qui sont les premiers à vilipender cette PAC, qui veulent une Europe plus fédérale et plus intégrée, et qui poussent à mettre en place une Europe encore plus dérégulée ?
Vous pourrez donc écrire cette tribune en français, en anglais, en italien, en allemand ou dans n'importe quelle autre langue : elle n'est, comme l'ensemble de la politique d'Emmanuel Macron, que de la poudre de perlimpinpin qu'il jette aux visages des Européens avant l'élection européenne, comme il en avait jeté au visage des Français, il y a deux ans, avant les élections présidentielles.