Il a eu raison de dire que le Conseil européen n'aborde pas les questions qu'il devrait examiner. Quand on regarde les points mis à son ordre du jour – « Emploi, croissance et compétitivité », « Changement climatique », « Relations extérieures » – , on voit qu'il ne s'agit là que d'accompagner l'habituel train-train européen. Et il est vrai qu'à quelques jours de la réunion du Conseil européen, il est difficile de savoir quels véritables problèmes seront abordés.
Là où vous avez tort, monsieur Dumont, c'est lorsque vous considérez que le Conseil est une instance technocratique.