À ce titre, la prochaine élection doit nous offrir la possibilité de constituer une majorité forte en Europe, au service de projets ambitieux, afin de parvenir à plus de justice sociale, de converger vers une harmonisation fiscale, de convaincre les États qu'il faut en finir avec cette idée insensée de la règle de l'unanimité au Conseil de l'Union en matière de fiscalité.
Pour y parvenir, nous pouvons compter sur notre ministre chargée des affaires européennes, cette ambassadrice qui, à mes yeux, ne manque pas de talent. D'aucuns diront que je manque d'objectivité, mais c'est que je suis très attentif à vos travaux, madame la ministre. D'autres m'accuseront d'user de superlatifs de circonstance, de faire preuve de complaisance, ou que sais-je encore.