Plus personne n'en doute, la campagne des élections européennes est lancée : un débat sur la préparation du prochain Conseil européen, une tribune présidentielle publiée dans vingt-huit pays, et le sujet brûlant et pendant du Brexit de plus en plus présent dans tous les médias à mesure que l'échéance du 29 mars approche.
Au-delà de l'ordre du jour déjà copieux de ce Conseil européen, qui traite de l'emploi, de la croissance, de la compétitivité, de la lutte contre le changement climatique ou des relations extérieures, il semble indispensable que la France profite de cette occasion pour interroger le cours ultralibéral de l'Europe.
Sur le projet récemment avorté de fusion entre Alstom et Siemens, que Bruno Le Maire a jugé être une erreur économique et une faute politique, la Commission européenne a, encore une fois, montré son entêtement, pour ne pas dire son aveuglement coupable, en refusant la création d'un champion européen. Quels arguments le Gouvernement compte-t-il utiliser lors du Conseil pour plaider en faveur d'une Europe qui protège les industries des pays membres plutôt qu'une Europe qui les fragilise naïvement face à la concurrence internationale ?
Sur le Brexit, l'absence d'accord rend le scénario du « no deal » de plus en plus envisageable. Je souhaite savoir ce que le Gouvernement compte mettre en oeuvre dans une telle perspective, et quelles seraient les conséquences pour nos concitoyens installés en Grande-Bretagne comme pour les entreprises européennes et françaises qui entretiennent de fortes relations avec le marché britannique.
Le 13/03/2019 à 17:47, Laïc1 a dit :
" il semble indispensable que la France profite de cette occasion pour interroger le cours ultralibéral de l'Europe."
Pas libéral au point d'accorder le droit de référendums aux peuples qui composent cet ensemble. C'est un libéralisme très intéressé, et à géométrie variable.
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