Madame la députée, vous avez raison de dire que la transformation de l'agriculture européenne, notamment française, est une priorité. La France est la première puissance agricole en Europe, cette dernière étant, vous l'avez rappelé, la première au monde, et nous devons tout cela à la politique agricole commune. Elle a été la première politique intégrée de l'Union européenne. Ainsi, 9 milliards d'euros sont versés chaque année aux agriculteurs français par l'Union européenne.
Mais vous avez aussi parfaitement raison de souligner les retards et les difficultés auxquels sont confrontés les agriculteurs s'agissant de l'utilisation d'instruments pourtant utiles et preuves de l'évolution de la politique agricole commune, qu'il s'agisse de l'aide à l'installation des jeunes agriculteurs, des aides à l'agriculture biologique ou des indemnités compensatrices de handicap naturel.
Oui, ce gouvernement a trouvé, à son arrivée, un retard considérable. Ce n'est pas de la responsabilité de l'Union européenne, mais d'un système informatique français obsolète, ce qui a mis les agriculteurs en difficulté.