Monsieur le député, je sais que ce sujet vous passionne et vous en parlez avec passion, ce dont je vous remercie.
S'agissant du secteur agricole dans les accords de libre-échange, je tiens à aller à l'encontre d'une idée reçue en vertu de laquelle l'agriculture en serait une victime systématique, car elle est aussi capable d'en sortir gagnante. Je citerai un exemple qui surprendra ceux qui s'y sont opposés : l'accord avec le Canada, autrement dit le CETA. Il est entré en vigueur à titre provisoire depuis plus d'un an, ce qui permet déjà de dresser un premier bilan de l'évolution des échanges qui s'en est suivie. Nous constatons moins d'importations de viande bovine canadienne vers l'Union européenne qu'auparavant.