Nous ne pouvons pas être dans l'ingérence vis-à-vis de l'Algérie – comme vis-à-vis de bien d'autres pays, mais en particulier avec l'Algérie, à laquelle nous lie une histoire longue, riche, mais également troublée – ni dans l'indifférence, car, vous l'avez dit, il y a en France beaucoup de personnes détenant la personnalité algérienne.
Nous ne pouvons également l'être car l'Algérie, comme l'ensemble du Maghreb, est un partenaire important de l'Union européenne comme de la France.
Aujourd'hui, des élections se profilent en Algérie, et nous sommes attentifs à la situation de ce pays.
Ce n'est pas à nous, et à nous moins qu'à quiconque, de dire aux Algériens ce qu'ils doivent faire et de choisir leur destin à leur place. Il me semble que nous devrions tous, sur ces bancs, être d'accord avec cette affirmation.