Il est tout aussi important de maintenir le système de redistribution. Si la question émerge dans le cadre du grand débat national, nous devrons l'étudier. Tout est question de priorité ! À quoi voulons-nous consacrer prioritairement les crédits publics ? Qui voulons-nous aider d'abord, sans que les autres se sentent exclus du pacte social ? Voilà de belles questions de société.
Je souhaite cependant rappeler que l'universalité de la politique familiale ne se limite pas aux allocations familiales. Je pense en particulier aux aides à la garde du jeune enfant, qui passe par le financement des crèches et le versement du complément de libre choix du mode de garde, lequel permet d'aider tous les parents, quelles que soient leurs ressources et quel que soit le mode de garde choisi.
Les familles ayant un seul enfant n'ont pas non plus été abandonnées. Je pense notamment aux familles modestes, auxquelles d'autres prestations sont dédiées, comme l'allocation de base de la prestation d'accueil du jeune enfant – PAJE – jusqu'aux 3 ans de l'enfant, la prime à la naissance, l'allocation de rentrée scolaire, le complément de libre choix du mode de garde, le congé parental et l'allocation de soutien familial destinée aux parents isolés. En somme, les familles comptant un seul enfant bénéficient également d'un vrai soutien de l'État.