La politique familiale en France est historiquement largement construite sur les prestations sociales. L'effort social de la nation envers les familles et les enfants représente environ 4 % du PIB ; il est supérieur à la moyenne des autres pays européens.
Nous avons encore renforcé cet effort national, notamment par des mesures relatives au complément de mode de garde ou au congé maternité des agricultrices et indépendantes. En complément des prestations s'est développée depuis une vingtaine d'années une politique de soutien à la parentalité, selon des logiques sociales, éducatives et préventives. Elle constitue un formidable levier de prévention des risques sociaux. En cela, il ne faut pas seulement penser en termes de détection ou de prise en charge, mais aussi en termes de prévention : prévention des ruptures familiales, des troubles de santé spécifiques à l'enfance et à l'adolescence, des dérives sectaires ou du décrochage scolaire.
La stratégie nationale de soutien à la parentalité 2018-2022, intitulée « dessine-moi un parent », tente d'apporter de premières réponses, mais on sait que des problématiques fortes demeurent, dont les inégalités territoriales dans l'accès au dispositif de soutien aux parents, l'accessibilité et l'information quant aux ressources disponibles pour les parents, la pérennisation du financement des structures mises en place. Il faudrait donc rendre notre politique de soutien des parents plus lisible, plus visible et plus accessible. Il faudrait évaluer les nombreux dispositifs existants, encourager les collectivités à s'en emparer et pérenniser leur financement.
Comment le Gouvernement entend-il répondre aux problématiques restantes pour développer pleinement le soutien à la famille et à la parentalité ? Pouvez-vous nous préciser où en est la mise en place de la stratégie présentée en juillet 2018 ?
Le 13/03/2019 à 18:22, Laïc1 a dit :
"L'effort social de la nation envers les familles et les enfants représente environ 4 % du PIB ; il est supérieur à la moyenne des autres pays européens."
C'est pourquoi le taux de fécondité est supérieur en France sur les autres pays européens.
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