… même si cette baisse ralentit.
Cette baisse globale de la natalité reflète deux réalités. D'une part, la diminution du nombre de femmes en âge de procréer, due au ralentissement des naissances dans la génération précédente – ce sont les chiffres, et c'est une réalité ; d'autre part, elle illustre la baisse de la fécondité des femmes actuellement en âge de procréer. L'indicateur de fécondité diminue depuis quatre ans et s'établit désormais à 1,88 enfant par femme. La France reste néanmoins le pays dont le taux de fécondité est le plus fort en Europe.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette évolution : la mise en couple tardive, dont témoigne par exemple l'âge du mariage, qui n'a cessé de croître depuis plus de vingt ans ; l'âge moyen de la maternité continue de croître régulièrement : il s'élève à 30 ans en 2018 contre 29 ans dix ans plus tôt ; la fécondité des femmes de moins de 35 ans est en baisse continue depuis 2011. Ce n'est pas une question de mode de garde, mais une question d'évolution de la société.