Je vais à nouveau apporter quelques précisions.
Notre politique familiale vise à être au service de toutes les familles, et en même temps à porter une attention particulière aux plus modestes d'entre elles afin de réduire les inégalités.
Je souhaite également rappeler que notre politique familiale ne se limite pas à une approche monétaire reposant uniquement sur des prestations : il s'agit aussi d'une politique de services, d'accompagnement des familles au quotidien. Nous le voyons bien avec l'évolution des CAF, qui étaient encore il y a quelques années un service de distribution de prestations et qui deviennent un service public qui propose de l'information et un accompagnement de toutes les familles, y compris, plus spécifiquement, des familles monoparentales. Nous devons répondre à ces familles, à l'ensemble des familles !
Je le répète : aucune réforme des politiques familiales n'est en cours. Nous nous interrogeons dans le cadre du grand débat, et la question qui domine est la suivante : faut-il ouvrir droit aux allocations familiales dès le premier enfant pour les familles monoparentales ? Nous disons simplement que cela coûterait plusieurs milliards d'euros et qu'un risque juridique risque de se poser si ces familles en sont les seules bénéficiaires.