Notre politique familiale est tournée vers toutes les familles, tout en accordant une attention particulière aux plus modestes afin de réduire les inégalités. Je n'évoquerai pas à nouveau les modes d'accueil collectifs, ni les 30 000 places, les 1 000 équivalents temps plein pour les relais assistantes maternelles ou le développement de l'accueil individuel. À tous ces sujets, nous apportons des solutions.
Il est important, en revanche, de mener une réflexion d'ensemble, à l'échelle de la société, en considérant l'égalité entre les hommes et les femmes, le rapport au travail, la vie en société, le modèle que l'on souhaite. Nous devons nous poser ces questions pour apporter les meilleures réponses.
L'accès au travail, le mode de garde, la mobilité, le logement, ont des conséquences sur le taux de natalité.
Rappelons simplement trois principes qui guideront mon action : le premier est celui de l'équité, afin que toutes les professions soient traitées de la même manière, notamment pour ce qui est des congés maternité – je pense aux agriculteurs, aux travailleurs indépendants et aux salariés. Nous avons avancé, mais nous devons aller encore plus loin s'agissant du congé paternité.
Le deuxième est celui de la souplesse, car le système évolue et nous devons tenir compte des nouveaux risques – dépendance, enfants handicapés et malades, prise en compte du congé de proche aidant.
Le dernier est celui de l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment pour ce qui est du congé parental. Je vous renvoie au travail mené par Mme Schiappa et Mme Pénicaud pour renforcer l'égalité dans le monde de l'entreprise.