Monsieur le député Lecoq, les circulaires du ministère de la justice sont toutes publiques.
Madame Abadie, il me semble effectivement que nous assistons à une radicalisation inquiétante, peut-être avec des formes nouvelles, de l'action militante en faveur de certaines causes. Je pense aux actions ultraviolentes des black blocs le 1er mai, aux manifestations antispécistes, aux événements qui marquent la fin des rassemblements des gilets jaunes. Les manifestants recourent à des modes d'action violents, tant à l'égard des personnes que des biens. Ils agissent souvent masqués, ce qui est nouveau et caractérise souvent le délit d'attroupement, j'aurais dû le préciser.