Cet exemple illustre la façon dont des hommes et des femmes animés des meilleures intentions sont aujourd'hui poursuivis de façon aveugle à Nice, Calais ou ailleurs. Si le délit de solidarité a heureusement été abrogé, la législation française reste plus stricte en la matière que le protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, mer et air ou la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, pourtant ratifiée par la France le 29 octobre 2002.
Madame la ministre, ma question est simple : au moment où le Président de la République donne des leçons à l'Europe entière par voie de presse, alors qu'il a contribué à enterrer le message universel de l'Europe en interdisant à plusieurs reprises le débarquement des passagers de l'Aquarius, les militants humanitaires vont-ils continuer à être inquiétés lorsqu'ils viennent en aide à des personnes en détresse ?