Même avec des collaborateurs payés correctement, mon cher collègue, la réalité s'impose : pour être situé pas trop loin du Palais Bourbon, certains doivent verser 800 euros par mois pour un logement en colocation. Il y a donc un véritable problème !
De même, je vois autour de moi des familles dont les enfants partent étudier à des centaines de kilomètres de chez eux. Ces jeunes rencontrent des difficultés pour se loger, et lorsqu'ils ont enfin trouvé une solution d'hébergement, le loyer représente une lourde charge pour les parents, notamment lorsque leurs revenus sont modestes.
J'aimerais vraiment, monsieur le ministre, que le logement et les conditions d'hébergement de notre jeunesse s'inscrivent parmi les priorités de cette législature. Je tenais à insister sur ce point car, de nos jours, des propriétaires louent parfois des logements qu'ils ne proposeraient sans doute pas à leurs enfants ou petits-enfants.
Les deux autres points dont je comptais parler ont déjà été abordés par les deux orateurs précédents.
Tout d'abord, ils l'ont dit, vous avez touché à tous les dispositifs fiscaux qui concernent le logement, qu'il s'agisse du prêt à taux zéro, le PTZ, du dispositif Pinel, des aides personnalisées au logement – notamment l'APL accession – ou du crédit d'impôt transition énergétique – CITE. Tout a été bouleversé ! En cette semaine consacrée au contrôle de l'action du Gouvernement, j'apprécierais que vous puissiez nous livrer les premiers enseignements que vous tirez, pour votre part, de tous ces bouleversements.
Ce serait l'occasion de mieux encourager l'accession à la propriété des jeunes ménages, en reprenant des dispositifs qui, certes, datent un peu, mais qui pourraient être plus ciblés vers les villes moyennes et les territoires ruraux.
Jusqu'à présent, ces dispositifs fiscaux se sont montrés les plus incitatifs là où il y avait une forte demande, …