Avec ces PEC, les associations de taille moyenne, dont l'équilibre de fonctionnement repose sur un fort volet bénévole, mais aussi sur un ou quelques contrats aidés, sont frappées d'une triple peine.
Première peine : elles subissent de plein fouet la réduction du financement des contrats, les subventions de l'État passant de 75 % voire 90 %, à 35 % ou 50 % en moyenne. Autrement dit, leur reste à charge a plus que doublé.
Deuxième peine : ces associations sont soumises à des obligations beaucoup plus contraignantes de formation, de suivi et de tutorat en faveur des bénéficiaires, sans contrepartie financière. Pour la plupart d'entre elles, l'effet est dissuasif.
Troisième peine : ces contrats sont plus courts, entre neuf et douze mois avec, en moyenne, vingt heures de travail par semaine, et plus difficiles à prolonger que les contrats aidés.
Dans ces associations, sur le terrain, nous constatons tous un découragement des bénévoles responsables, qui finissent par baisser les bras faute de se sentir suffisamment soutenus et reconnus par les pouvoirs publics.