Madame la ministre, la vie associative dans notre pays est forte de l'engagement, quotidien ou plus ponctuel, de seize millions de bénévoles dans un peu plus d'un million d'associations. Nous le devons à la loi du 1er juillet 1901, relative au contrat d'association, l'une des grandes lois fondatrices de la République et plus que jamais d'actualité. Avec la disparition programmée des contrats aidés, vous avez durablement abîmé la confiance en l'État des acteurs associatifs de terrain et des élus locaux : ils savent qu'ils vont payer durablement les conséquences de cette disparition. Quel gâchis !