Il est vrai que les associations ne disposant que de bénévoles n'avaient guère de possibilités d'encadrement, et se sont de ce fait trouvées en difficulté. J'en ai bien conscience, mais la politique de l'emploi doit servir à l'emploi des plus vulnérables ; le soutien à la vie associative doit passer par ailleurs, par des politiques dédiées. Il faut aussi rappeler que les associations et les collectivités locales qui embauchaient en continu, pour huit mois ou douze à chaque fois, sans jamais proposer un emploi durable, créaient de faux espoirs chez des personnes en précarité placées sur des emplois précaires. Que ces emplois soient aidés ou non, c'était toujours de la précarité facteur de précarité.