Monsieur le député, comme vous le savez, nous n'avons jamais supprimé les contrats aidés ; nous les avons transformés.
Je voudrais dire deux choses. La première, c'est que le traitement statistique du chômage n'est pas notre politique en matière d'insertion. Nous l'assumons. Nous avons préféré faire monter en puissance des structures plus efficaces plutôt que faire du traitement statistique en ayant des taux d'insertion très faibles.
La deuxième chose que je voudrais dire, c'est que nous avons donné la priorité à l'outre-mer. En 2018, à La Réunion, le nombre de parcours emploi compétence était le même que celui des contrats aidés en 2017, et, en 2019, les outre-mer pèseront d'un poids extrêmement important, puisqu'ils représenteront 18 % de l'enveloppe nationale – 12,2 % pour la seule Réunion. Quant à l'insertion par l'activité économique, elle bénéficiera de 13,6 millions d'euros à La Réunion en 2019, soit une progression de 30 %.
Les outre-mer, compte tenu des problèmes d'emploi qu'y rencontre la population, sont pour nous une priorité, et cela se vérifie dans la répartition des enveloppes. Il n'y a aucune diminution les concernant.