Notre thèse fiscale à nous est que chacun doit contribuer à proportion de ses moyens. Qui a beaucoup paie beaucoup, qui a peu paie peu. Les taxes doivent être moins importantes que les impôts progressifs. Mes camarades communistes soutiennent la thèse de neuf tranches d'impôt sur le revenu. Pour ma part, j'en tiens plutôt pour quatorze, mais l'idée est la même. La dernière doit être très hautement taxée. Nous entendons des indignations qui n'avaient pas eu cours lorsque la dernière tranche, en France, était à 65 % ! Voulez-vous rétablir l'impôt révolutionnaire qui existait au temps de M. Jacques Chirac ? Ce serait une très bonne idée ! Voulez-vous rétablir l'impôt révolutionnaire de ce paradis communiste qu'étaient les États-Unis d'Amérique du président Roosevelt, où la dernière tranche était taxée à 90 % ? Elle n'est jamais trop haute ! Il faut savoir répartir ! Celui qui a moins, dès qu'il dispose d'un peu, l'investit, quant à lui, par ses dépenses, par le bien et le bonheur qu'il essaie d'apporter à sa famille.
Mon dernier mot sera pour vous dire que les politiques absurdes qui comptent sur l'investissement privé et le jeu mécanique des intérêts particuliers pour concourir au bien général suffisent à comprendre pourquoi aucune économie écologique n'est aujourd'hui possible. L'intérêt général commande la collectivisation du plus grand nombre possible des moyens.