Monsieur le ministre, je vais moins m'adresser à vous qu'à nos collègues de la majorité. À l'Assemblée nationale, puis au Sénat, nous avons écouté tous les arguments développés par le Gouvernement et la majorité. Nous avons beaucoup lu, travaillé et auditionné, mais nous restons dans une totale incompréhension. Vous êtes les seuls à soutenir ce projet et vous donnez le sentiment de jouer les apprentis sorciers : vous prenez des décisions irréversibles dont aucun d'entre nous n'aura à rendre des comptes à la fin de la concession, dans soixante-dix ans, sauf peut-être les plus endurants d'entre nous ou ceux qui ont la vie la plus saine !