En revanche, vous pourrez à nouveau parler de l'aéroport Charles-de-Gaulle s'il passe un jour à la première place du classement !
Vous avez dit une autre chose qui me gêne, même si elle est exacte, c'est que l'État n'a pas les moyens : il les a, puisque l'activité d'ADP rapporte de l'argent ! Le problème, c'est que l'État n'est pas capable de faire un emprunt pour investir, et qu'il confond dépenses d'investissement et dépenses de fonctionnement de l'État – et comme l'État ne nous présente pas de comptes administratifs et qu'il n'est pas toujours sérieux dans le suivi budgétaire, comme le montrent les rapports de la Cour des comptes, cela peut effectivement poser problème.
Monsieur le ministre, le projet de loi PACTE ne fera pas exception à la règle en ce qui concerne les nombreuses contraintes environnementales qui s'imposeront par la loi aux repreneurs, comme elles s'imposent à toutes les entreprises de France – même si, entre parenthèses, une loi peut toujours être modifiée. J'en déduis qu'il doit être très intéressant de miser sur le développement d'ADP, quelles que soient les contraintes à venir. Si tel est le cas, il vaut mieux que l'État garde ADP, afin de continuer à disposer d'une source de revenus quasiment inépuisable…