Je n'ai pas été convaincu par les arguments de Mme la rapporteure, qui a indiqué que la desserte ne relevait pas d'ADP mais de l'État : si je peux me permettre, le fait de bénéficier d'une desserte à Orly ou à Roissy relève bien d'ADP. Le président-directeur-général d'ADP, M. Augustin de Romanet, nous a bien confirmé que c'était de son ressort lorsque nous l'avons auditionné.
Mon sous-amendement n° 1111 visait en réalité à rendre service à M. le ministre, qui m'a assuré qu'il veillerait à ce que les lignes régionales intérieures bénéficient de cette desserte : il semble plus prudent de le préciser dans la loi. Cette question est primordiale : si nous fixons demain, comme points de chute à ces lignes régionales, les aéroports de Beauvais ou du Bourget, nous irons à l'encontre des objectifs affichés en termes de mobilité.