Lorsque j'ai dit hier que le peu que nous faisions au sujet de l'épargne constituait une honte, je tiens à préciser que je prends cette honte de façon collective. Je ne la rejette ni sur La République en Marche, ni sur le rapporteur, ni sur le Gouvernement. Lorsque nous étions nous-mêmes aux affaires et que nous avons fait adopter la loi de transition énergétique, nous n'y avons pas mis tous les financements opportuns, même si nous avons fait de bonnes choses dans le domaine de l'épargne solidaire, notamment dans la « loi Hamon ». Je ne voulais donc pas, au sujet de l'épargne, donner dans l'excès.
J'espère que nous pourrons progresser, en séance publique, sur les quelques points de rendez-vous, notamment sur la transférabilité de l'assurance-vie et sur les enjeux de la transition énergétique et des moyens financiers privés qu'il faut adosser à ceux que nous mobiliserons publiquement.