Nous tous, collectivement, ne sommes pas allés assez loin. Mais, heureusement ou malheureusement, le Parlement ne peut pas et ne va pas tout faire sur ce sujet. Il faut utiliser ces discussions pour s'assurer qu'il y a une prise de conscience collective. Je suis convaincu qu'elle est en train de s'opérer.
L'une des députées de La République en Marche me disait hier qu'un certain nombre d'institutions financières sont aujourd'hui en train de basculer l'ensemble de leur gamme en produits responsables. Je le salue et les en remercie. Il faut que cela se généralise. On a besoin de profiter de ces débats pour inciter l'ensemble des acteurs à s'approprier cette transition énergétique qui ne se fera pas toute seule, mais qui ne se fera pas non plus uniquement ici.
Forgeons un consensus sur les objectifs poursuivis grâce à nos discussions, sans recourir toujours à la coercition, ni faire nécessairement des chèques aux acteurs, qui doivent eux aussi se prendre en charge.