J'ajoute, puisque nous en sommes à parler de siège, qu'il est tout de même curieux, après l'accord franco-allemand d'Aix-la-Chapelle, dans lequel, nous autres Français, avons accepté que les Allemands aient un siège au Conseil de sécurité – on se demande bien pourquoi : l'urgence serait plutôt d'y voir des Indiens ou des Latino-Américains, qui n'y siègent actuellement pas ! – , que nous en soyons rendus, dans cette tribune, non pas à un siège allemand mais à un siège pour l'Europe, ce qui signifie que nous devrions abandonner le nôtre ! Il n'en est pas question ! Il n'en sera jamais question car il y aura toujours ici, j'en suis certain, une majorité patriote qui se rappellera pourquoi il y a un siège français au Conseil de sécurité des Nations unies et pourquoi il est légitime qu'il existe !