La Présidence autrichienne a été chargée de chercher des solutions : elle organisera des discussions bilatérales avec chaque État membre pendant le mois d'août, à Bruxelles, et nous verrons à la rentrée si des solutions peuvent être identifiées. Il y aura un sommet à Salzbourg le 20 septembre, qui devait initialement être consacré à la sécurité intérieure mais qui abordera nécessairement le sujet des migrations, puis un rendez-vous au Conseil européen d'octobre. À tout moment, cette question est susceptible de faire l'objet de controverses politiques qui pourraient briser le consensus trouvé en juin. C'est pourquoi nous sommes particulièrement mobilisés.
Un dernier mot, enfin, sur un autre agenda qui commencera à la rentrée, et qui est relatif à la préparation des échéances électorales européennes de l'année prochaine. Elles concernent bien sûr d'abord les partis politiques, mais les gouvernements préparent également ces échéances, qui amènent à désigner de nouveaux responsables à la tête des Institutions et à définir leur programme. Fin décembre, le Conseil européen se verra présenter une restitution des consultations citoyennes dans lesquelles les 27 États membres se sont finalement engagés, à l'initiative de la France, puis un Sommet se tiendra à Sibiu, en mai prochain, sous Présidence roumaine, en vue de définir un agenda stratégique pour la période 2019-2024, dont on voit à quel point elle sera déterminante, et dont le Président de la République a souhaité qu'elle soit une période de transformation de l'Europe. Un programme très dense nous attend, sur plusieurs années.
Voilà les éléments dont je souhaitais vous faire part à titre liminaire – pardon d'avoir été long, mais il me semble que je devais vous apporter quelques précisions.