Monsieur l'ambassadeur, ma question concerne le Brexit et la pêche. Pour rassurer Jean-Paul Lecoq, le Président de la République – qui existe toujours – est venu deux fois en Bretagne, à Lorient et au Guilvinec, s'inquiéter de la situation de la pêche bretonne et de la pêche française et marquer son attachement aux enjeux liés à la pêche. Nous avons souhaité dès le départ, avec le président Macron, que la pêche soit bien incluse dans la négociation globale du Brexit et qu'on n'en fasse pas un sujet à part d'autant qu'on a mal vécu l'été dernier la sortie unilatérale du Royaume-Uni de l'accord dit de Londres de 1964, s'agissant en particulier de l'accès aux eaux. Je rappelle que 40 % de la pêche bretonne dépend des eaux britanniques, et en particulier des eaux nord-ouest écossaises et de la mer d'Irlande. C'est donc pour la France un sujet très important. Pourriez-vous nous éclairer sur l'état de préparation de nos « munitions » – pour utiliser un terme propre à la commission de la défense et des forces armées à laquelle j'appartiens – dans une négociation qui sera tendue ?