Vous avez déjà en grande partie répondu, monsieur le ministre, à mes interrogations sur la province d'Idlib : la semaine dernière, vous avez indiqué que les attaques visant les hôpitaux pouvaient constituer des crimes de guerre, ce qu'a rappelé notre représentant aux Nations unies en début de semaine. J'ai eu l'occasion de rencontrer régulièrement Raphaël Pitti, qui m'a fait part de sa profonde inquiétude concernant la situation des hôpitaux de sa région, en particulier de leurs personnels qui fuient du fait de l'insécurité, ce qui aggrave encore la situation des populations locales. Quelles mesures concrètes pouvons-nous prendre pour sécuriser ces hôpitaux et leurs personnels, sachant que vous avez vous-même indiqué qu'ils pouvaient devenir un abcès de fixation ? Les populations, en effet, ont vraiment besoin de ces services médicaux.