J'ajouterai que c'est un succès de notre commission que d'avoir obtenu un changement de paradigme sur les études d'impact. Jusque-là, l'exercice se bornait, schématiquement, à traduire les études de la Commission européenne. Aussi lisions-nous invariablement que les accords entraîneraient une croissance des échanges et une hausse du produit intérieur brut (PIB), ayant des effets bénéfiques sur l'emploi et la croissance. La commission des affaires étrangères s'est battue pour qu'il en soit autrement, et a été entendue par le Premier ministre. Nous avons enfin l'assurance d'un pilotage, grâce à Mme Sandrine Gaudin. J'ose espérer que nous obtiendrons une étude d'impact pertinente, filière par filière, région française par région française. Ce sera une première. Voilà une progression démocratique témoignant d'une prise en compte des inquiétudes, des attentes et des aspirations de nos concitoyens, filière par filière et région par région. Nous le devons à la commission des affaires étrangères, et je l'en félicite.