Monsieur le ministre, à l'heure où la France tente de convaincre ses partenaires européens de rehausser les exigences communautaires en matière environnementale dans les négociations commerciales, quel pourrait être l'impact du Brexit sur l'attractivité de l'Union européenne en tant que partenaire commercial ? Le départ du Royaume-Uni, deuxième économie européenne, pourrait-il affaiblir la position européenne vis-à-vis des partenaires commerciaux tels que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ? Si tel était le cas, comment l'Union européenne pourrait-elle anticiper un tel affaiblissement ? Une sortie « sèche » du Royaume-Uni pourrait-elle avoir davantage d'impact qu'un départ accompagné d'une période de transition ?
Le Royaume-Uni a déjà fait part de sa position sur les pistes proposées par l'Union européenne dans le cadre de la réforme de l'OMC. Pensez-vous, monsieur le ministre, que le Royaume-Uni maintiendra cette position après le Brexit ? Pouvons-nous compter sur le soutien du Royaume-Uni pour cette réforme ?