Je ne suis guère optimiste, car il n'y a, dans l'immédiat, aucune raison d'être optimiste. Tant qu'on aura un président américain qui donne quasiment le sentiment de souffler sur les braises ou qui, en tout cas, adopte des positions qui ne sont pas les nôtres et s'oppose à tout rapprochement en dépit de ce que voudrait la raison, on aura, en face, un durcissement dans la polarisation, alors qu'il faudrait essayer de rapprocher les Iraniens des Saoudiens, ce qui est extrêmement compliqué à l'heure actuelle.
Je pourrais vous tenir des propos plus lénifiants, mais nous serions dans la politique fiction, qui ne correspond pas à ce que je constate sur le terrain. La seule réponse que je puisse vous faire est qu'il faut sans doute attendre un changement de guide en Iran, un nouveau président aux États-Unis et, probablement, davantage de sagesse de la part de Mohammed ben Salman. Je crains de ne pouvoir vous rassurer davantage.