Je vous remercie, monsieur l'ambassadeur, pour la précision de vos propos, et je déplore que certains de nos collègues ne soient pas venus les entendre alors qu'ils avaient réclamé cette audition à cor et à cri. La clarté de votre expression et une lecture attentive du pacte permettent de se rendre compte qu'il y a beaucoup de bruit pour rien autour d'un texte symbolique et néanmoins nécessaire.
Il est dit, au paragraphe 15 g) du préambule, que le Pacte « repose sur un ensemble de principes directeurs transversaux et interdépendants au nombre desquels figure la prise en compte de la problématique femmes-hommes ». Ce paragraphe est rédigé comme suit : « Le Pacte mondial vise à ce que les droits de l'homme soient pour tous, femmes et hommes, filles et garçons, respectés à tous les stades de la migration, que les besoins spécifiques de chacun et chacune soient bien compris et satisfaits et que les migrantes et les migrants aient les moyens d'insuffler le changement. Il intègre la problématique femmes-hommes et promeut l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et les filles, en insistant sur leur indépendance, leur capacité d'action et leur esprit d'initiative, de façon que les migrantes cessent d'être considérées avant tout comme des victimes. »
Seulement, ce très beau principe directeur n'est pas aussi bien traduit qu'on aurait pu l'espérer dans les objectifs, en tout cas pas de manière aussi claire qu'annoncé. Qu'en penser ?