Intervention de Didier Quentin

Réunion du mercredi 13 février 2019 à 17h05
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Je vous remercie, monsieur le ministre, de respecter votre engagement de venir chaque mois devant notre commission.

Permettez-moi d'abord une question sur les combattants étrangers en Syrie. À leur sujet, vous avez dit, à juste titre, que c'étaient des Français ennemis de la France. Vous avez été clair sur la manière dont ils devaient être jugés. Mais est-ce que vous pouvez chiffrer le nombre de ces combattants, notamment dans la région d'Idlib ?

Deuxièmement, à plusieurs reprises, il a été question du Conseil de sécurité des Nations unies. Je rappelle que de nombreuses fausses nouvelles ont circulé sur l'avenir de notre siège de membre permanent au sein de ce conseil, avant la signature du traité franco-allemand d'Aix-la-Chapelle. Son article 8 stipule seulement : « Dans le cadre de la Charte des Nations unies, les deux États coopéreront étroitement au sein de tous les organes de l'Organisation des Nations unies. Ils coordonneront étroitement leurs positions, dans le cadre d'un effort plus large de concertation entre les États membres de l'Union européenne siégeant au Conseil de sécurité des Nations unies. »

Vous avez dit vous-même que, en mars, c'est la France qui va présider le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Allemagne lui succédant en avril. Jusqu'à quel niveau souhaitez-vous arriver pour entretenir cette coopération, et peut-être aller jusqu'à une codécision ?

Enfin, s'agissant de la situation au Venezuela, la France a été très prompte, par la voix du président Macron, à reconnaître Juan Guaidó comme président en charge, comme vous l'avez rappelé tout à l'heure, après l'expiration, le 3 février, de l'ultimatum à Nicolas Maduro, celui-ci ayant refusé de convoquer une nouvelle élection présidentielle. Mais n'est-on pas allé un peu vite en besogne ? N'aurait-on pas dû, dans un premier temps, apporter notre soutien au groupe de Lima ? Vous avez vous-même fait allusion au fait qu'il y avait ce groupe de contact avec l'Uruguay : quelle est l'articulation entre ce groupe de contact de l'Uruguay et le groupe de Lima ?

Pour terminer, puisque vous avez rappelé que la République démocratique du Congo était le premier pays francophone au monde en dehors de la France, qu'est ce que vous entendez faire pour défendre la langue française dans les instances internationales, et notamment en Europe ?

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